Cormac McCarthy, La route
, le 27 novembre 2009
Le monde est une ruine. Un homme et son jeune fils poussent un caddie dans un monde dévasté, recouvert de cendre, sans une once d’espoir. Le danger est partout. Ils tentent de rejoindre la mer.
Profitons de la sortie prochaine du film pour parler un peu de ce chef-d’oeuvre qu’est le dernier roman de Cormac McCarthy.
McCarthy a soudain décidé de changer d’ambiance, de quitter les derniers cow-boys du Texas, vestige d’un passé américain, pour nous parler d’avenir. Un avenir sombre. Post-apocalyptique.
La terre est dévastée. Personne ne semble savoir pourquoi. Les forêts sont calcinées, les animaux sont morts, l’eau est noire. Plus de nourriture. Dans ce monde mort, l’autre ne peut qu’être une menace. les rares être-humains encore vivants sont retournés à la barbarie, s’organisent en tribu et s’adonnent à l’anthropophagie comme unique espoir de survie.
Deux personnages, un homme dont on ne connaitra jamais le nom (l’homme), et sont jeune fils (le petit) marchent sur une route dévastée pour tenter de rejoindre la mer. Dernier espoir qui n’en est pas un. Ils sont terrifiés. La mort est partout.
McCarthy utilise des poncifs de la littérature de genre pour faire de ce livre une oeuvre à part, sensible et poignante. Au milieu de ce chaos sans aucun espoir il nous parle d’amour à toutes les pages. L’amour d’un homme pour sont enfant.
Un livre magnifique et terrifiant.