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De l’influence de Marilyn Monroe sur les moeurs des jeunes Japanisthanais : le mekuri - Drink Cold

Dirt Noze, le 25 novembre 2010

1954, 15 décembre, New York, Lexington avenue, 4000 badauds (étrangement que des hommes) s’agglutinent à l’intersection de la 52ème rue. Mais que regardent-ils donc ? Tout simplement le tournage de la scène la plus connue de Marilyn, celle de Seven Year Itch, scène dans laquelle une grille d’aération laisse filer entre ses cuisses un vent tiède qui lui soulève la robe. Les mâles présents sont en rut, les photographes newyorkais (dont le grand Garry Winogrand) n’en ratent pas une miette et Joe DiMaggio (alors l’époux de Marilyn), fou de rage, ne tardera pas à divorcer.

Quelques mois plus tard, 7 Ans de réflexion sort sur les écrans et, là aussi, la fameuse scène suscite auprès des mâles du monde entier une délicieuse étincelle de lubricité. Marilyn est décidément unique. Elle montre ses jambes (et sa culotte comme en témoignent les innombrables clichés pris durant le tournage de la scène et que Billy Wilder, flairant le bon coup de pub, fit habilement durer) mais on lui passe tout, n’en déplaise aux ligues féministes, elle est Marilyn.

Tout ceci est beau est finalement assez innocent. Oui, mais voilà, il n’en fallait pas plus pour exciter les neurones des jeunes mâles japanisthanais. Et quand ils commencent à réfléchir cul, cela n’augure jamais rien de bon, souvenez-vous du kancho ! Quelle diabolique invention leur libido d’une autre dimension allait-elle bien pouvoir inventer ? La réponse tient en 6 lettres…

LE MEKURI !

Plus précisément, le « skirt mekuri », comprenez l’art de soulever les jupettes afin de faire apparaître ces joyaux de l’industrie textile que sont les petites culottes et sans lesquelles le monde ne serait assurément pas ce qu’il est.

D’une certaine manière, le mekuri est un geste noble, presque un hommage à la beauté féminine. Il ne s’agit que de soulever la jupe (soulever – ou « feuilleter »- est le sens de mekuri), en aucun cas de s’y agripper comme un pilier de bistrot à son ballon de rouge puis de baisser sauvagement la culotte, pratique douteuse malheureusement observée de nos jours chez certains peine-à-jouir qui trouvent amusant d’agresser les passantes pour découvrir une raie du cul plus ou moins gracieuse .

(...)

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