Chris Forsyth, Dreams, Evolving Ear, 2009
, le 13 juillet 2011
Au rayon petit génie américain de la guitare aux mille collaborations, il n’y a pas que Jim O’Rourke. Il y a aussi Chris Forsyth, et en particulier son disque Dreams (2009).
L’information étant assez rare sur Chris Forsyth sur le web, je vais me contenter de traduire et commenter la bio disponible sur son site. Cette dernière ne dit rien des origines de l’artiste, on sait juste qu’il est américain, et sur sa photo il a de faux airs de John Lennon. Parmi ses multiples collaborations, on notera en priorité le génialissime guitariste japonais Tetuzi Akiyama. Par ailleurs, il multiplie les side projects avec Träd Gräs och Stenar, Steve Gunn, Peeesseye, le groupe qu’il a fondé en 2003 avec Jaime Fennelly et Fritz Welch — autant de noms que qui me sont complétement inconnus et que je vais m’empresser de googler. Il a également fondé le groupe expérimental Phantom Limb & Bison et a collaboré avec Koen Holtkamp, Meg Baird, Nate Wooley, Shawn Edward Hansen ; mais également, comme c’est la mode, des chorégraphes tels que Miguel Gutierrez et RoseAnne Spradlin. Pour en venir au disque Dreams itself, il propose quatre plages relativement longues visiblement inspirées de la musique minimaliste, et où peuvent se faire sentir les influences de Fred Frith, Loren Mazzacane Connors, John Fahey, et une certaine parentée avec Jim O’Rourke. Passionnant, hypnotique, par moment bruitiste, ailleurs au contraire très ambiant, Dreams s’écoute et se réécoute sans lassitude. Je découvre une nouvelle planète…
Le site personnel de Chris Forsyth
Pour télécharger le disque, même si c’est un sacrilège : http://www.mediafire.com/?ycz3zwz3znm